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 abaddon méphistophélès, van hellsing,

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Abaddon M. Van Hellsing

Abaddon M. Van Hellsing


Messages : 37
Date d'inscription : 08/01/2010
Credits : (c)piwii's.
Patronus&Epouvantard : Corbeau&Sa mère.
Âge&Profession : 17&Apprenti alchimiste en fugue.

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MessageSujet: abaddon méphistophélès, van hellsing,   abaddon méphistophélès, van hellsing, Icon_minitimeDim 10 Jan - 17:22



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Abaddon Méphistophélès Appolyon,
Van Hellsing.

Dix sept ans.
Apprenti alchimiste en fugue.

damien saez - crépuscule.

« Les cigarettes me brûlent,
Et y a plus d'ange ici... »


____________________________

Spoiler:

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES :

DATE DE NAISSANCE + LIEU : Abaddon est né un triste jour de pluie, un gris cinq novembre. Chaque année, il pleut. Abaddon s'y est habitué. Quelque part, il sourit maintenant. Il a entendu dire, un jour, que Dieu était dans la pluie. Si seulement... Il est né dans les Carpates, dans le Manoir des Hellsing, en Transylvanie. Quelque chose de lugubre, de gris. L'environnement n'a jamais été très gai de toute façon.
ORIGINES SOCIALES : Les parents d'Abaddon sont connus et reconnus à travers le monde. Appolyon Van Hellsing et Perséphone Van Hellsing sont des personnes d'une grande noblesse, appartenant à des familles de la très haute aristocratie roumaine, et autant dire que leur savoir fait en matière d'alchimie a longtemps été admiré. Depuis que Appolyon est mort, Abaddon est le seul mâle encore vivant, de la longue lignée des Hellsing. Il est riche et sang pur, donc. Connu. Beaucoup trop même.
HISTOIRE FAMILIALE : De la très belle et très noble famille Van Hellsing, Abaddon est le dernier des héritiers. Appolyon Van Hellsing était l'aîné des trois fils Hellsing qui connurent tous une mort horible et atroce. Une vieille malédiction dit-on. Perséphone Van Hellsing, sa mère, descends elle aussi d'une vieille famille anglaise, les Shakespear. Abaddon s'est tout de suite vu comme le parfait héritier de ses deux grandes familles et a vécu jusqu'à ses dix sept ans avec la terrible pression de devoir être parfait, toujours, tout le temps. Car c'était sa fonction, son but. Aucune autre option n'était possible. Il devait être parfait. Pour eux.
    -> PÈRE : Appolyon Aguarès Orias, Van Hellsing était un homme imposant et violent. D'une rigueur connue, il a élevé son fils durant ses treize premières années avec cette sévérité qui a fait connaître les Hellsing. Homme implacable, il connu une mort horrible dont jamais personne ne parla. Follement amoureux de sa femme, Perséphone, on raconte qu'il n'aurait jamais voulu d'enfant et que c'est pour la belle vélane qu'il fit l'effort d'accepter un héritier. Fils d'Abaddon Zagan Valefor Van Hellsing, il a perdu son père très jeune et lui a toujours voulu. Si Appolyon était un homme intelligent, il n'a jamais été exceptionnel en matière d'alchimie et n'a jamais fait qu'avoir les éloges que l'on devait à son père.
    -> MÈRE : Perséphone Sytry Andras, Van Hellsing, née Von Naberius est ce genre de femme forte et destructrice. Véritable symbole féminin chez les plus grands sorciers, Perséphone a toujours eut ce caractère à la fois noble et imposant qui font que l'on s'écarte devant elles et qu'on plie l'échine sans rechigner. Vélane et alchimiste à la fois, la Nature l'a également doté d'une très grande intelligence doublée d'un froid calculateur. Si Abaddon a été désiré par cette femme, il ne faut pas oublier qu'il n'a été pour elle que la preuve qu'elle pouvait être une bonne mère et que ses rejetons étaient beaux et intelligents, à l'image de leur sang. Après la mort d'Appolyon, Perséphone s'est retirée du monde magique et a fait pesé encore plus de pression sur Abaddon qui craint, encore aujourd'hui, sa mère comme on craint le diable.

    -> GRAND PÈRE : Abaddon Zagan Valefor, Van Hellsing est mort il y a de cela quatre vingt trois ans. Alchimiste réputé et célèbre, Chef du Conseil des Alchimistes, il a été la figure de proue de l'Alchimie du nouveau siècle et on s'appuie encore aujourd'hui sur ses écrits et ses recherches. Mort lors d'une grande expérience, on raconte qu'il aurait crée la vie humaine. Si ça n'a jamais été prouvé, ses carnets prouvent en effet qu'il voulait aller au delà de la pierre philosophale, au delà de tout ce qu'on avait vu : il voulait créer l'Homonculus. Il aurait réussi, mais jamais on aurait retrouvé l'Homonculus. Abaddon Méphistophélès était censé être son héritier, son suivant, et s'il en possède les compétences, il n'a jamais désiré « créer la vie ».

    -> FIANCÉE : Apolline Silverheart est, d'un point de vue juridique, sa fiancée. D'un point de vue juridique, car la vérité est qu'il ne s'est jamais rien passé entre elle et lui. Plus vieille, jolie pourtant, elle avait tout pour lui plaire, mais voilà, Abaddon sortait déjà avec Gaëlle et s'il n'a rien dit à la belle celte de ses engagements, il n'a jamais vraiment consommé le contrat qui devait se réaliser en Décembre, et Apolline ne semble pas plus être intéressée par lui que ça, ce qui l'arrange bien.
    -> PETITE-AMIE : Gaëlle et lui, ça dure depuis plus d'un an maintenant. À l'origine, c'était la proie de Luke. Une sang mêlée un peu coriace, mais bien jolie, et... oui, disons qu'Abaddon en est tombé amoureux, à force de la voir si fragile, si seule. Il en est tellement amoureux qu'il a fait, avec l'aide de son précepteur, un fameux bâton d'aveugle pour lui éviter de rentrer dans les gens comme Luke. Seulement, depuis quelques mois c'est difficile pour Abaddon d'être... comment avant. Car il l'a trompé avec Luke, et qu'il s'en veut énormément, sans trop savoir s'il doit réellement avoir des remords. Question de conscience, le Van Hellsing est perdu.
    -> AMANT : Luke Midnight , puisqu'il faut le citer, est comme qui dirait l'amant d'Abaddon. Leur première fois, c'était il y a cinq mois. Après avoir bien bu. Seulement voilà, Abaddon s'est tout d'abord sentit coupable, puis s'est finalement retrouvé dévoré par le désir, le simple désir de sentir le souffle sur sa peau, les mots à l'oreille glissaient, ou encore... oui, tellement de chose. Si Abaddon se sent énormément coupable vis à vis de Gaëlle, une fois les lèvres de Luke sur les siennes, il oublie très rapidement ce qui l'entoure et s'abandonne avec délice.

    -> MEILLEUR AMI : Callyl Millehov , c'est le lycanthrope meilleur ami d'Abaddon. Comprenez le, Abaddon a tout ce qu'il faut pour être des plus singuliers, et son meilleur ami n'est autre qu'un spécimen hybride lupin. Si au début Abaddon n'y connaissait trop rien, à la condition lycane, il a très vite compris qu'il devait surtout se taire et faire comme si Callyl était « normale », pour ne pas que le ministère ne l'aprenne. Quand on apprit qu'il était recherché pour sa « maladie », Abaddon s'est inquiété, à sang. Il faut dire qu'il y tient à son Callyl, et qu'il ne supporterait pas qu'on le traite de « pédé » ou pire encore, de « chien ».

ÉCOLE FRÉQUENTÉ : Avant de fuir, Abaddon était un Pure Blood, à Poudlard.
BAGUETTE MAGIQUE : Une petite baguette, de vingt-cinq centimètres. Cette baguette n'est pas la sienne, mais celle de son aïeul, Abaddon Zagan Valefor Van Hellsing. Emprunte d'une puissance phénoménale, Abaddon ne l'a toujours pas vraiment entièrement aquise et elle semble même réticente. À croire qu'elle reconnaît bien que le jeune Abaddon n'est pas son maître, et qu'elle mérite mieux que lui. C'est tout du moins ce que dit Perséphone. En bois d'èrable, on raconte énormément de chose, mais nul ne sait ce qu'elle renferme. Certains disent que c'est le vide, d'autre que c'est un liquide philosophale, ou encore tout dernièrement que c'est un sanglot de démon! De la folie. On remarque que la baguette est entièrement gravée de prénoms de démons - qui correspondent plus exactement à tous les propriétaires de la fameuse baguette – et à sa base, en lettre plus épaisse, un « H », signe d'Hermès, le dieu de l'Alchimie par définition. Douce et lisse, Abaddon sait cependant qu'elle est vernis au sang humain. Celui du premier des Hellsing.




APPARENCE & PROFONDEUR :

PHYSIQUE : Abaddon est étrange. Pas étrange dans le sens où il n'est pas beau, non, c'est pas là le problème. Il est étrange car s'il a un visage des plus banales, il n'en reste pas moins marquant et beau. C'est sans doute son regard. Oui, ça doit être ça. Ses yeux bleus océan, plus azur qu'un ciel d'été, qui sont déjà plus expressifs que son visage. Ses yeux là sont magnifiques, ils vous fixent, vous percent. Ceux sont des yeux de vélane. L'unique et le magnifique héritage que lui a fait Perséphone, sa mère, car le reste de son être est la triste réplique de son aïeul, Abaddon Zagan Valefor Van Hellsing. Assez grand avec un bon mètre soixante quinze, il est de ce genre d'homme peu épais, finement musclé, presque éffeminé en ce qui concerne le corps. C'est qu'il n'est pas bien viril. Imberbe, le jeune éphèbe possède une chute de reins impressionnante pour un homme, et c'est bien là son problème. Les mèches brunes cachent un front assez haut, sous lesquels on découvre deux yeux saphir, translucides, et si l'on descends encore, on découvre un nez droit quoi que long, et un sourire tout simplement... singulier. Avec des fossettes creusées, qui lorsqu'il sourit, accentue davantage encore son sourire. On le pense bien souvent moqueur ou amusé, mais ce sourire là est sincère, et si les fossettes le font pour passer pour autre, Abaddon n'a pas une tête à être moqueur. Pas vraiment. Cependant, si le corps en lui même est beau et bien dessiné, il y a chez Abaddon un « effet monroe ». C'est à dire que tout converge en un seul point : ses yeux. Ses yeux, reflets de l'âme, aussi parlant que sa voix grave et chaude. Oui, c'est ça. Abaddon pourrait être résumer uniquement par ses yeux. Il possède trois tatouages. Il se les a fait cet été, durant une sorte de rituel barbare organisé par sa mère. Trois tatouages, pour un homme en vaut – aux yeux du Conseil – bien trois. Le premier fut tatoué au creux de ses omoplates : c'est une croix entourée de deux ailes d'ange, aux plumes blanches. La croix, symbole d'Hermès. Les plumes, pureté symbolique de l'Homonculus, l'homme artificiel. Également symbole religieux, chose qui tient à cœur à Perséphone. Sur ses avants bras, un texte très ancien*, transmis d'héritier en héritier, écrit en ancien phénicien. Magnifique écriture, mais ô combien gênante en été. Et finalement, le dernier, et le plus symbolique, celui gravée sur son aine, en écriture très simpliste "démon pour certain, ange pour d'autre", qui symbolise là la dualité de l'esprit alchimique. Et ses trois tatouages ne sont, bien évidemment, connu de personne. Surtout celui de la croix. (* image symbolique)
CARACTERE : Abaddon est un ange. Enfin, c'est ce qu'en dit la plus part de ses camarades, au grand désespoir de sa mère. Alors que son père était un homme craint, imposant et violent, qui gesticulait sans cesse en hurlant, s'époumonant pour crier sa noblesse de sang, alors que sa mère est des plus froides et des plus coriaces de son genre, Abaddon, lui, est tout simplement calme. C'est le mot idéal. Calme. Touché par cette grâce divine qui fait que l'on tempère soit même son propre caractère, Abaddon a grandi seul et est le seul résultat de longues années de solitude et de renfermement. Sa solitude. Si pendant longtemps elle a été sa meilleure amie, il est très claire qu'après sa rentrée à Poudlard, elle est devenue son ennemie jurée. Abaddon déteste la solitude. Être seul, oui. Être abandonné, non. Il ne supporte plus ne pas avoir le regard de quelqu'un sur lui, ne plus intéresser personne. Bien sûr, sa mère s'intéresse à lui – et ce depuis qu'il émet des « prédispositions » et quelque part, ça le rends heureux, tout comme il est heureux que Gaëlle l'aime, tout comme il est rempli de joie quand Callyl le serre dans ses bras ou quand Luke l'embrasse. Ceux sont des plaisirs simples, parfois juste amicaux, qui lui font aimer ce qu'il est, car si Abaddon est d'un calme olympien et qu'il ne s'énerve jamais, on voit bien dans ses yeux cette pointe de mélancolie lente et agonisante, la plus douloureuse pour l'être humain : celle qui n'a aucune raison. Mélancolique de nature, Abaddon se traîne, avec un sourire calme et sincère, mais jamais vraiment heureux, et jamais triste non plus. C'est sa façon d'être. Sa voix chaude trahit toutes ses pensées, jusqu'au moindre frisson qui trahirait une poussée d'adrénaline. Abaddon est calme, jamais il ne s'énerve. On le bouscule sans s'excuser? Ce n'est pas si grave. On le frappe? Il regarde avec une tête hallucinée, ne comprenant pas. Il est un peu fragile, ce grand garçon, et c'est pourquoi par habitude, on ne le cherche pas. Pas qu'il est craint, mais qu'on comprends bien que ça ne sert à rien de le martyriser, car il n'a pas peur, et que quelque part, il s'en fout royalement. Il a autre chose à faire.
DON, PARTICULARITE : Héritier des Hellsing qui ont longtemps été les têtes de prous du Conseil des Alchimistes, Abaddon n'a pas échappé à la fameuse règle et suit encore aujourd'hui l'éducation des alchimistes avant lui – et tout seul, depuis qu'il a fuit Poudlard. S'il a des prédispositions à la legilimencie, il n'a jamais cherché à développer cette partie de lui. Cependant, monsieur a l'esprit faible et facilement lisible, ce qui en fait un occlumens des plus exécrable. En somme, un bon équilibre.








Dernière édition par Abaddon M. Van Hellsing le Lun 11 Jan - 5:27, édité 13 fois
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Abaddon M. Van Hellsing

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MessageSujet: Re: abaddon méphistophélès, van hellsing,   abaddon méphistophélès, van hellsing, Icon_minitimeDim 10 Jan - 17:23




Allongé dans son lit, il est là. Il réfléchit. Il se pose des questions, parfois. Elles sont un peu bêtes, mais il doit bien se les poser. Ça passe le temps. Ça détourne l'attention. Le petit corps contre lui se rapproche, fragile. Gaëlle dort, tout contre lui, alors de l'index il écarte une mèche de cheveux, regarde ce visage endormi sur son torse. Elle est belle comme un ange. Très belle. Mais il détourne le regard, une pointe au cœur. Son regard se fixe sur cette porte. Il soupire, pousse le drap un instant, enfile juste un jeans sur son caleçon. Il sort de la pièce. Il est tard. Très tard. Peut être quatre, peut être cinq heures du matin. Il descends les escaliers, s'installe dans la cuisine et ouvre le frigo. Il sort un coca, le pose sur la table de travail. Et il referme la porte, prends le coca. Il est froid. Mais il n'a aucune réaction. Et il se glisse dans un fauteuil, allume la télé. Il n'y a pas de son. Mais il sait lire sur les lèvres, alors ça ne le dérange pas vraiment vous voyez. Il sait parler quatre langues, plus la sienne. Il sait parler le Magyar, le Russe, l'Anglais, le Français, et l'Allemand. Mais ça ne lui sert à rien. Car le langage que l'on parle, ici bas, c'est le langage du corps. Son regard balaye la pièce, il est seul. Alors il pose cette bouteille de coca, ferme les yeux, un instant. Il repense. Il repense à ce qu'il a fait, et où il est maintenant. Et pourquoi il en est là. De la faute de qui? De lui? ...il l'ignore. Qui sait. Il a un sourire moqueur. « Parfois... parfois, je me dis que ma vie d'avant me manque. Quand tout était simple. Quand je n'avais pas de choix à faire. Et aussi quand je ne pouvais pas en faire. C'était bien. Maman décidait toujours de tout. Comment m'habiller, comment me coiffer, sourire, ou pas, incliner la tête, baiser la joue, la révérence... petites chaussures vernis, ou les autres. Noir, ou blanc. Rouge, ou bleu. Elle a toujours tout décidé, même du vivant de Papa. Il n'était le chef de rien, en réalité. C'était elle, qui commandait. » Il se rappelle de ce visage paternel, borné et têtu, qui toujours hurlé, des nombreuses claques aussi qu'il a reçu, des gifles et des coups de pieds quand le vieux était trop excédé par ce fils qui n'avait rien d'exceptionnel à ses yeux, si ce n'est le nom et l'apparence, trop identique à ce père qui l'avait abandonné. « Au final, vous étiez les même, Papa. Toi et Grand Père, juste des tricheurs, et des lâches. Vous avez fui. Horriblement fuit. Et tu me le reprochais, tu me reprochais ses fautes, et à travers moi, tu assouvissais cette vengeance aveugle et sourde. En me frappant. Maman n'a jamais rien dit. J'imagine qu'elle pensait que ça me rendrait plus fort, plus viril. Grand Père n'a jamais été plus épais qu'un fil de fer, mais il a réussit. Ou peut être que quand elle te voyait comme ça, elle fermait les yeux. Pour ne pas comprendre. Pour ne pas chercher à comprendre. » Il penche la tête, un instant. « Il y a eut cette fois aussi, où j'étais en sang sur le sol et que tu as voulu me frapper avec tes chaussures. Elle s'est interposée. Elle était un réceptacle utile quand tu allais trop loin. Tu n'as jamais franchi ses limites à elle, comme si tu la craignais. Elle était cette figure maternelle que tu n'avais jamais eut. Quelque part, elle était ce que tu adorais, et j'étais ce que tu détestais. Tu me l'as bien rendu... mais je ne t'en ai jamais voulu. Tu étais mon père, et j'ai pleuré quand tu es mort. » Il repense à l'accident, à la mort. Un démon échappé, un corps mutilé. Le démon l'avait salement amoché, pendant faire de lui le réceptacle de sa réincarnation charnelle. Raté. Un corps démembré vivant, sanguinolent, chaud. Une scène de crime horrible, avait-on dit à l'époque. Et lui avait juste pleuré à l'enterrement, sans jamais avoir vraiment su ce qu'était qu'un père, mais en sachant comment on pouvait le perdre. « En faite... quand je réfléchis, je ne vois pas pourquoi j'ai pleuré ce jour là. Après tout, tu n'étais jamais là. Toujours partit pou rune conférence, pour discuter, avec untel ou untel... Maman te suivait, car tu le voulais, alors tu me laissais à la maison, tout seul, comme ça. Tu disais que je pouvais me débrouiller, qu'avec quelques elfes de maison, je devais tenir la maison. Toi qui n'avait jamais su comment on faisait une cravate. » Il a un petit rire, nerveux, amusé, qui s'éteint bien vite.

« Maman t'a pleuré aussi. Tu l'as faite pleuré jusqu'à ta mort. Et encore aujourd'hui, je suis sûr qu'elle pleur la nuit. Moi aussi, je suis comme toi. C'est ce qu'elle dit. Je vais, non, je la fais déjà pleurer. Je ne lui ai pas envoyé qu'une lettre depuis ma fugue. Nul ne sait si je vis encore. On ne sait même pas si je suis avec Gaëlle, ou... enfin, j'imagine que c'est mieux pour elle. De ne rien savoir. De tout ça. » Il ouvre le coca, en boit une gorgée. Réfléchit. « Elle aurait sans doute encore hurler et m'aurait giflé en apprenant que je ne veux pas épouser Apolline, car j'aime Gaëlle, et aussi que j'ai couché avec un garçon. Avec Luke Midnight, le fameux pervers de sang-pur. Ça aurait été ironique. Dire que nos mères se connaissent... » Il a un petit rire, plus joyeux, alors qu'il boit encore une gorgée de son coca. Il n'a rien à raconter. Pas comme ça, dans le vide, tout seul. Il pourrait en raconter des choses, pourtant. Toutes ses longues nuits passés tout seul, à étudier, pour faire plaisir à sa mère, pour la rendre heureuse, pour qu'elle cesse de lui répéter qu'après tout, il n'est qu'un bon à rien, qu'un raté. Et toutes ses nuits qu'il a passé dans la salle de bain, à soulager le manque de baiser brûlant d'un homosexuel, lui qui n'avait jamais goûté qu'au péché féminin. Une drôle d'aventure qui finit toujours par la même chose : les remords. « C'est ça, je suis un menteur. Un manipulateur. Doublé d'un connard, un salaud. Je pourrais dire que c'est pas de ma faute, que j'ai été élevé seul, que c'est normal que je sois égoïste. Sans doute que c'est un peu vrai. Sans doute que je suis aussi comme mon père. » Alors il sort une cigarette, l'accroche à ses lèvres, l'allume. Le coca dans l'autre. Il regarde le plafond, de tourne. La télé ne l'intéresse plus. Il fixe le blanc du mur, les quelques fissures infimes, microscopiques, il les imagine. Là. Tout partout sur ce mur. « Je triche, je mens tout le temps. Je déteste ça. Je suis même pas sincère. Enfin, si... mais non. Pas sincère quand il s'agit de dire la vérité. Je me défile. Alors, Papa, il est comment ton héritier? Il est beau, hein? Je suis une putain, en faite. » Il a un rire, qui s'étrangle. « J'ai une fiancée, une petite amie, un amant. Il me manquerait plus que je me tape mon meilleur ami, pas vrai? Comme ça, là, j'aurais atteint le summum. Au moins, je serais premier dans un domaine... » Il tire une taffe, plus longue. Quelque chose arrive. Il tourne son regard vers la porte. Callyl qui rentre. Avec des steak hachés sous le bras. À cinq heures du mat'. Non. Abaddon ne veut même pas savoir d'où ça vient. Le lycanthrope le regarde. Abaddon a un sourire qui fend son visage, déjà plus joyeux que quelques secondes auparavant. « Tu veux de l'aide? »


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Abaddon M. Van Hellsing

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MessageSujet: Re: abaddon méphistophélès, van hellsing,   abaddon méphistophélès, van hellsing, Icon_minitimeLun 11 Jan - 5:56




Finie. :3
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Greg Kelso

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MessageSujet: Re: abaddon méphistophélès, van hellsing,   abaddon méphistophélès, van hellsing, Icon_minitimeLun 11 Jan - 13:29

Validé of course. Bon vu l'heure à laquelle t'as fini j'ai le temps de te préparer ton susucre avant que tu te lèves XXD.
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MessageSujet: Re: abaddon méphistophélès, van hellsing,   abaddon méphistophélès, van hellsing, Icon_minitime

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